La Quarte et le Territoire est un podcast consacré aux acteurs et actrices du monde de la musique et à leur relation au territoire. Le territoire, un mot à la mode qu'il convient de définir. Que représente-t-il pour les artistes, alors que les professeurs d'enseignement artistique appartiennent justement à la fonction publique « territoriale » ? Quelles empreintes laisse-t-il chez les poètes du son ? Je suis Clémence Baillot d’Estivaux, violoncelliste, chanteuse, autrice-compositrice, professeure de violoncelle, et un lundi sur deux, je donne rendez-vous en tête-à-tête à un musicien, une musicienne, un producteur ou une productrice, et, au fil de cartes que je leur montre, nous parlons de leur histoire géographique, de ce qu’ils ou elles font dans la vie, de leurs manières de créer et de leur manière d’habiter notre monde. Nouvel épisode disponible 1 lundi sur 2, dès 6h du matin, sur toutes les plateformes.
J'ai pris un café avec Noëmi Waysfeld, chez moi, et nous avons discuté de la Rive Gauche, de la place de la musique dans sa famille, du violoncelle, du Voyage d'Hiver, de Gaston Bachelard, des chants de prisonniers sibériens, de Lisbonne, de Schnitzler, de Fauré, de Horvilleur, de Ferré, mais aussi de sa manière de travailler en testant toutes les piscines de Paris.
J'ai pris l'apéro avec Robin Ducancel, producteur (La Belle Saison, les Forces Majeures), agent d'artistes et co-fondateur de Arviva. Et nous avons discuté de ses débuts en action culturelle avec les Concerts de Poche, d'écologie, de son roadtrip à vélo dans les Andes, de la Bulgarie, de la rigidité de l'étiquette en musique classique, de Mantra de Stockhausen et de la disponibilité que l'on peut ressentir pendant un voyage.
J'ai rencontré la productrice Anne Montaron par un froid matin d'hiver et nous avons discuté autour d'un thé de son premier périple avec Interrail, de musique pop turque, de ses impressions d'Alep, des festivals Densités (55), Météo (68), Jazz à Luz (65) et de l'avenir de la radio à l'ère des podcasts !
Pour ce premier épisode de l'année 2023, je reçois le trompettiste Arthur Escriva et nous parlons des clichés liés à son accent du Sud-Ouest, de son orchestre chouchou Les Frivolités Parisiennes, de Barry White, des musées parisiens, de son goût pour la solitude, de ses voyages en Normandie et en Israël, et de son rapport à l'argent.
Pour célébrer cette fin d'année, je me suis invitée chez la contrebassiste, compositrice, chanteuse et arrangeuse Sarah Murcia. Entre ses concerts à l'ONJ et quelques chouquettes, on discute de l’Hôpital Éphémère, du langage créé avec Kamilya Jubran, du comté imaginaire de Yoknapatawpha de Faulkner, de l'importance de l'ennui, de son goût pour l'inconfort, du sexisme dans le jazz, du Vauban à Brest et du casse-tête que vivent les contrebassistes avec la SNCF.